Place après place, le peuple était morne et enclin au désarroi. Pourtant, son pas se faisait alerte, et ses yeux vifs et craintifs.
A chaque crépuscule il s’emblait encore s’étonner de ne pas avoir été occis par quelque maraud.
Les diverses peuplades autrefois téméraires s’empressaient de quitter les Terres. Fuyant le mal qui ronge chaque jour durant nos contrées, elles n’étaient maintenus plus que des hordes d’êtres serviles et résignés en tout point.
La vie était maintenant insoutenable et puante au possible, les Chevaliers s’entretuaient s’efforçant toujours d’oublier le noble sentiment de pitié. Mais tous malgré leurs orgueilleuses apparences ne paraissaient en rien pour des Chevaliers : simples hérétiques et nervis se pourvoyaient au titre de Chevalier.
Te feras tu pourvoyeur, vil et rampant comme les gueux ? Te feras tu de plus en plus ignoble, frappant, violant la femme, pour mieux égorger l’enfant sous ses yeux rougi ? Oseras tu convaincu d’une cause viscéralement contrefaite et mensongère agir et défié la confiance de tes pères. Continuant les œuvres de destructions, semant sans discontinuer le chaos le plus total et la haine propre aux nervis qui hantent et pillent nos riches contrées ?
Il t’est aujourd’hui donné de te préserver de toute relation avec les Dieux maléfiques et imposteurs, tu peux seul prendre chemin vers la Citadelle et rejoindre tes frères Chevaliers.
Cette Citadelle, dont la légende veut qu’elle soit aussi ancienne que était à l’orée d’une des plus dense forêt des Terres de Versus. En son sein cohabitait la populace propre a tout château : dignes Chevaliers, factions barbares, ensorceleuses, femmes de joies…
Mais tous rêvaient secrètement de justice et de combat, et leurs désirs se devaient d’être tarris.